| Ludovic Colomès a joué sa dernière saison avec les Espoirs du Stade Bagnérais (photo Bastien Arberet) |
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| Le message des Espoirs à leur entraîneur Ludovic Colomès en partance du Stade Bagnérais (photo Bastien Arberet) |
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Espoirs.
Ludovic
Colomès va
vers de
nouvelles
aventures "Colo" met un terme à trois années heureuses en tant que coentraîneur du groupe Espoirs. Il avait informé le club et les joueurs en début de saison, Ludovic Colomès s'envole vers d'autres cieux l'année prochaine. Le technicien Stadiste en charge des Espoirs estime qu'il ne fallait pas dépasser un cycle trois saisons et ne pas faire la saison de trop. C'est une page bien écrite qui se tourne "C'était mûrement réfléchi. Je me suis régalé en venant à Bagnères, j'ai pris beaucoup de plaisir, j'ai beaucoup appris. Pour moi il y a des cycles. J'ai entraîné trois saisons. Trois saisons c'est quatre années avec beaucoup de travail à l'intersaison, le recrutement, un effectif à renouveler tous les ans... Quand on entraîne les Espoirs on est dépendant de la Première. On n'a pas toutes les cartes en mains. Voilà, c'est le jeu on le sait, mais je me suis vraiment éclaté. Il y a eu ces trois saisons qui ont été très bonnes, notamment les deux premières, la dernière plus compliquée". Le coprésident et les joueurs prévenus très tôt. "Dès cet hiver j'avais vu Patrice Padroni pour lui dire que c'était ma dernière, et que ferai le boulot jusqu'au bout. Je pense que c'est bénéfique pour les joueurs avant tout, parce que la priorité avant quoi que ce soit c'est les joueurs. C'est ma philosophie. Et puis j'ai une famille, un boulot, des projets... J'avais un besoin d'autre chose aussi". Ludovic Colomès aurait pu poursuive l'aventure mais a préféré tourner la page maintenant. Colomès, Ferreira, Malaret. "Si j'avais voulu continuer j'aurais pu le faire, surtout que Juju Malaret continuait", mais Ludovic aime les nouveaux défis après ces trois saisons à Bagnères. Trois saisons partagées, liées, avec deux autres techniciens de qualité, Julien Ferreira et Julien Malaret "Ces saisons je les ai vécues très très bien. Comme on le sait, c'est un contexte particulier avec Julien Ferreira. On est très copains, et on l'est devenu encore plus avec le Stade Bagnérais grâce à la saison qu'on a passé ensemble, très bonne sportivement. On a manqué un peu d'effectif notamment devant. On perd en Barrage. C'est dommage, je pense qu'on avait une carte à jouer. Un goût d'inachevé, mais du coup très motivateur pour la saison suivante". Le premier Julien parti pour des raisons familiales, c'est aux côtés d'un second Julien, Malaret cette fois-ci, que Ludovic va êtres associé. Un nouveau binôme pour les Espoirs, qui va parfaitement fonctionner "Quand Julien Malaret, que je connais très bien puisqu'on est du même coin et on s'est côtoyé à Lannemezan, moi j'étais "pleine balle". Ça a été super de basculer avec lui. La saison qui suit a été encore meilleure que la première. Là vraiment ça été une saison formidable. On termine premiers de Poule, on a de gros espoirs et puis on est déçus... On perd en huitièmes contre Tyrosse qui va en finale. Mais bon, ça a été une saison très riche". L'année suivante, la dernière, a été plus compliquée. Il a fallu reconstruire "On a eu un très gros changement d'effectif à l'intersaison, on s'est reconstruit avec un effectif très jeune. Et voilà, la saison a été beaucoup plus difficile. Ça m'a fait rendre compte aussi qu'avec les Espoirs il fallait renouveler en permanence, qu'il fallait faire un gros travail de recrutement. Tu ne gères pas tout, tu n'as pas toutes les clés du camion. Tu dépends de la Première, mais bon, on le sait, on n'est pas prioritaires, c'est le deal de départ et on l'accepte bien sûr". L'humain au centre du village. Ludovic Colomès a mis durant ces trois années toutes ses compétences et un engagement sans faille au service du groupe Espoirs et du Stade Bagnérais, il a aussi été un formidable fédérateur avec les joueurs "Pour moi le côté humain c'est primordial avec tous les joueurs, notamment avec Lucas (Lucas Desbois capitaine des Espoirs NDLR) avec qui je suis très proche. Il a été avec moi depuis le début et aujourd'hui je me retrouve complètement dans ce joueur très fédérateur comme j'essai de l'être comme entraîneur. Sur le plan humain j'ai passé des moments extraordinaires. Humainement ça a été top. On a dû faire des choix, notamment sur les compositions d'équipe mais on a toujours su s'expliquer et ça c'est très positif. Vraiment l'humain a été une réussite totale et on a très bien travaillé avec le staff de la Première et j'ai beaucoup appris au niveau rugbystique dans nos échanges". Un dernier match émouvant. Pour ses quatre vingt dernières minutes dans son rectangle d'entraîneur, les joueurs et le club lui ont témoigné leur gratitude et leur affection. A commencer par une banderole accompagnée d'une photo à la vue de tous, soigneusement disposée au centre de la grande tribune " C'était très émouvant. D'ailleurs je remercie beaucoup Juju Malaret et les joueurs pour ce geste auquel je ne m'attendais pas qui m'a surpris. Tous les anciens joueurs de ces trois dernières saisons sont venus au vestiaire, avant le match il y a eu un très joli mot de Patrice Padroni au nom des dirigeants avec en cadeau le maillot et le béret des cinquante capes. C'était très émouvant. Une journée très spéciale qui restera gravée à l'image des trois saisons qu'on a passé. Mais c'est sûr que ce dernier match à Cazenave va rester dans un coin de ma tête". "Colo" comme on aime l'appeler n'a jamais caché son envier de repartir entraîner avec son ami Julien Ferreira "Je suis entre deux eaux pour l'instant. Soit reprendre directement avec Julien Ferreira mon pote, soit d'attendre un peu. Je sais qu'on est un bon binôme. Notre souhait c'est de prendre une équipe Première. Mais s'il faut attendre un an ou plus, on le fera au bon moment avec le bon projet". Ludovic Colomès laisse un trace, sa trace. Le désormais ex-technicien a toujours su ce qu'il voulait, dès son arrivée, en sachant très bien ce qu'il pouvait faire et ne pas faire, mais en acceptant et en respectant les règles du jeu. "J'ai fait les choses comme je les vois, c'est mon caractère, et j'ai essayé d'inculquer ça à mes joueurs. Quand je prends quelque chose c'est avec eux, ça c'est clair et net. Je me mettrais en quatre pour eux, c'est eux le poumon, c'est eux la base du projet. Que soit sur le terrain ou en dehors, je ferais tout pour mes joueurs. Julien Malaret continue e ça c'est très bien parce qu'il a mis sa patte. C'est vraiment la personne qu'il faut pour le groupe Espoirs". Le toujours bienveillant "Colo", ce copain qu'on amie avoir, aura marqué de son passage le Stade Bagnérais qui a pris du plaisir à faire un bon bout de chemin à ses côtés. Sportivement et humainement, ce mot qui lui est cher. Ludo s'en va mais il ne s'éloigne pas du Stade Bagnérais puisque ses deux garçons apprennent et progressent à l'école de rugby du Club. Bonne route Ludo et merci.
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