Merci pour tout Olivier (photo Bastien Arberet)
 
Les 39 ans de carrière d'Olivier Pujo.
► 1986 Laloubère
► Ecole de Rugby du Stade Bagnérais (Benjamin)
► ceste Tarbais (Cadet)
► 2000 Pro D2 TPR
► 2005 Lannemezan
► Mats 2009 Sélection Equipe de France Amateur - Vainqueur contre l'Angleterre à Twickenham
► 14 juin 2009 Champion de France Fédérale 1 avec Lannemezan (victoire à Aix en Provence contre Carcassonne)
► 2009 Pro D2 avec le TPR
► 2012 Champion de France avec la Sélection Armagnac-Bigorre
► 2013 Vainqueur de la Coupe de l'Espérance
► 2017 Arrivée au Stade Bagnérais
► 2025/2026 Arrivée à l'Esca pour jouer avec son fils Thibaut
La "der" d'Olivier
Olivier Pujo a joué son dernier match sous le maillot Noir à Drancy, après un quart de finale retour du championnat de France.
"Ça été un honneur de jouer au Stade Bagnérais, un honneur de jouer dans ce stade Marcel Cazenave. Ça été que du bonheur avec tout ce public" nous confiait les yeux brillants le capitaine et talonneur emblématique des Noirs il y a quelques semaines. Après huit années passées au club de ses débuts "Pupu", homme d'une formidable gentillesse et guerrier incomparable sur le terrain, a joué son dernier match sous la tunique Noire le 25 mai en région Parisienne dans un quart de finale du championnat de France retour perdu qui a mis fin à la belle saison de son équipe. Invité de l'émission Sport d'Ici en Béarn Bigorre, Olivier est brièvement revenu sur la rencontre, sa dernière sous le maillot du Stade Bagnérais "On a craqué en deuxième période. On avait 15 points d'avance au match aller mais on savait très bien que le match retour allait être compliqué parce que cette équipe de Drancy est très complète. Devant c'est solide, et après il ne faut pas les laisser jouer. C'est ce qu'on avait réussi à Bagnères comme il faut et on avait pris l'ascendant au fur et à mesure du match. Mais on savait très bien que le retour allait être très compliqué. Malgré cela on on fait une bonne entame et une bonne première mi-temps où on mène 10 à 7. Tout allait bien, à peu près. L'essai d'entrée nous fait un peu mal à la tête, mais après on a subi trop en mêlée et on a été beaucoup trop pénalisés. On a subi. Quand on n'a pas de mêlée ça agit sur le moral, on jouait sur le reculoir. Ils ont marqué très vite un essai, puis un second, et sont revenus à hauteur. Eux ils y croyaient et nous on avait la tête au fond du seau. On n'a jamais été en zone de marque pour pouvoir être dangereux. C'est dommage. J'espérais que ce ne soit pas le dernier, malheureusement ça l'est. C'est dommage. C'est la vie. C'est ainsi"...
Le club est en progression depuis quelques années.
"La Nationale 2 ce n'était pas l'objectif en début de saison. L'objectif c'était de finir dans les quatre pour avoir un match de barrage à domicile pour offrir des phases finales au public. Mais après l'appétit vient en mangeant. Donc en finissant second on est passé directement en huitièmes. A Drancy on avait espoir, jusqu'à la mi-temps on y a cru. Et voilà, ça s'arrête là. Il ne manque pas grand-chose. Il y a eu un peu de casse, un peu de malchance, mais c'est dommage. C'est dommage qu'on n'arrive pas à monter, pour les jeunes du club, pour tout le monde. J'espère que ce sera reculer pour mieux sauter et que le club se structurera un peu plus en vue de cette montée. Bagnères est en progression depuis quelques années. Petit à petit tous les ans ça progresse, et j'espère que ça continuera".
Huit saison à Bagnères, et les autres, qui ont défilé au coup de sifflet final.
"Bien sûr ça fait quelque chose. Je suis d'à côté de Bagnères, j'ai fait mon école de rugby ici, donc c'est sûr que ce sont des souvenirs qui défilent et une page qui se tourne, donc il y a il y a un pincement au cœur de finir comme ça. Mais bon, j'ai 43 ans et j'ai eu de la chance de durer jusque là. J'ai choisi d'arrêter parce que je ne voulais pas faire la saison de trop. Ce n'est pas l'envie qui me manquait de continuer, mais voilà, je vais essayer d'être raisonnable. Je ne l'ai pas trop été jusqu'à présent. C'est vrai, on repense à tout ce qu'il s'est passé, et ça passe tellement vite... C'est sûr, ça fait quelque chose".
Un bel hommage et de l'émotion à Cazenave.
Le Stade Bagnérais s'est mobilisé pour rendre un hommage prenant et mérité à son capitaine lors du dernier match de la saison régulière à Cazenave. La famille Stadiste réunie dans un stade plein a témoigné à l'homme et au joueur toute sa reconnaissance, son respect et son affection. Olivier se doutait peut être qu'il se tramait quelque chose mais certainement pas prévoir ce que lui avait réservé son club. Ses enfants pour entrer sur le terrain avec lui, son épouse, la famille, ses amis et anciens coéquipiers pour la haie d'honneur, les tee-shirts "Merci Pupu" portés par ses coéquipiers et le staff. Bref, de fortes émotions inattendues pour Olivier Pujo. Le secret avait été bien gardé. "C'était un moment très fort parce qu'il avait mes enfants, ma femme, mes parents, mon frère, avec beaucoup d'amis, d'anciens coéquipiers. Ça m'a fait chaud au cœur. Je les remercie parce que j'aurai eu une belle sortie. Je tiens à remercier le club et toutes les personnes qui ont organisé cette belle journée".
Terminer ma carrière avec mon fils.
Si Olivier Pujo arrête avec le Stade Bagnérais, ce n'est pas pour autant qu'il stoppe sa carrière de joueur. Le talonneur emblématique des Noirs et de Bigorre va rechausser les crampons dès la saison prochaine et rejoindre ses fils à l'Esca pour jouer avec l'aîné la saison prochaine "La retraite, pas tout à fait. A Bagnères oui, mais je vais continuer un peu. J'avais toujours dit que je finirai à l'Esca où j'ai des attaches familiales. Promesse tenue. Je pensais y aller un peu plus tôt, je ne pensais pas que j'allais continuer autant que ça. Et en plus je vais jouer avec le fiston qui est Junior et qui a fait une dizaine de matchs en Seniors. Et après j'ai le second qui arrivera dans deux ans. Donc si je joue avec le grand je vais devoir jouer avec le petit".
Les valeurs pour référence.
Le rugby a beaucoup donné à ce grand joueur qui lui a bien rendu, sans se ménager, en respectant, en appliquant devrait-on dire, les valeurs de ce sport. Tout cela avec une immense générosité sur mais également dehors du terrain "Si on est là, tous, c'est qu'on aime le rugby. C'est des moments conviviaux, c'est des bons moments, c'est une belle école de la vie pour les jeunes à qui ça inculque certaines valeurs je pense. C'est sûr ça prend du temps, c'est des sacrifices bien sûr, mais le rugby nous le rend bien. Je n'ai pas de regrets. Aucun regret. C'est que du bonheur".
Olivier est de ces guerriers et de ces hommes que l'on aime et que l'on n'oublie pas à Bagnères (et ailleurs). Il quitte le Stade Bagnérais sur le terrain avec le sentiment du devoir accompli du mieux possible, mais il reviendra à coup sûr dans son stade de Cazenave, de l'autre côté de main courante.
 
 2025-05-28
 
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